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Tableaux des maladies professionnelles

Régime général tableau 87

Ornithose-psittacose

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Tableau et commentaires

Description clinique de la maladie indemnisable (décembre 2010)

L’ornithose n’est pas une maladie à déclaration obligatoire. Il n’y a pas, actuellement en France, de système de surveillance permanent de cette infection. Plusieurs épisodes épidémiques d’infections à C. psittaci, ayant concerné les personnels de la filière avicole (abattoirs de volailles), ont eu lieu dans les régions Bretagne et Pays de la Loire de 1990 à 1999.

Aux Etats-Unis, où l’ornithose est à déclaration obligatoire, les Centers for Disease Control (CDC) ont recensés 1 132 cas entre 1985 et 1995, 813 cas de 1988 à 1998. L’exposition aux oiseaux de compagnie représentait 70 % des cas.

Au Danemark la psittacose est une maladie à déclaration obligatoire. De septembre 1995 à décembre 1998, 57 cas ont été notifiés, 25 malades ont été hospitalisés et 2 sont décédés. 9 cas étaient d’origine professionnelle (magasins d’animaux de compagnie, abattoirs de volailles, élevages de canards).

L’incubation de la maladie varie entre cinq et quinze jours, parfois au-delà. Le début peut être brutal ou insidieux. Les manifestations cliniques sont polymorphes, liées à la pathogénie, puisque chlamydia psittaci produit une véritable maladie systémique chez l’homme. En effet, après pénétration par les voies aériennes supérieures, le germe est transporté vers le foie et la rate par le système réticulo-endothélial. Il s’y multiplie avant de gagner le parenchyme pulmonaire ou d’autres organes par voie hématogène.

I. Pneumopathie aiguë

Définition de la maladie

Il s’agit d’une pneumopathie atypique. L’affection peut débuter brutalement par de grands frissons et une fièvre élevée parfois jusqu’à 40°C mais le début est souvent plus progressif avec montée de la température et malaise général 3 - 4 jours. Les patients se plaignent fréquemment de céphalées rétro-orbitaires.

Diagnostic

Des signes pulmonaires souvent frustes, parfois limités à une simple toux sèche. Cette toux sèche et pénible est caractéristique de la psittacose. Habituellement non productive, elle peut parfois ramener des crachats muqueux ou sanglants. Elle peut apparaître tôt au début de la maladie ou au cinquième jour de fièvre. Une douleur thoracique d’épanchement pleural est inhabituelle.

La plupart des patients ont un rythme respiratoire normal ou à peine augmenté ; une dyspnée sévère avec cyanose survient seulement dans les formes sévères avec atteinte pulmonaire étendue. Dans la psittacose, comme dans les pneumopathies non bactériennes, les signes physiques de pneumopathie sont moins nets que ne le feraient croire les signes fonctionnels et radiologiques. L’examen initial peut montrer de fins râles sibilants mais on peut ne déceler aucun signe de pneumopathie. Habituellement, les râles deviennent plus nombreux et plus audibles lorsque l’affection progresse.

La radiographie pulmonaire de la psittacose simule une grande variété de pneumopathies. Les lésions sont habituellement micro-nodulaires, mais peuvent être floues, diffuses, homogènes, lobaires atélectasiques, cunéiformes nodulaires ou miliaires.

La leucocytose est normale ou modérément abaissée à la phase aiguë de l’affection et peut remonter lors de la convalescence.

L’agent est présent dans le sang à la phase aigüe de la maladie et dans les sécrétions bronchiques pendant des semaines, voire des années après la maladie, mais il est souvent difficile de l’isoler. Il est plus facile de suivre l’augmentation du titre des anticorps.

La sérologie consiste en la mise en évidence des anticorps circulants. La technique retenue est une technique par immunofluorescence en phase solide qui permet de différencier les anticorps de la classe IgG et de la classe IgM. Des corps élémentaires purifiés de chlamydia psittaci sont utilisés comme antigènes et fixés sur les puits d’une lame. La limite de positivité est de 64 pour les IgG et 16 pour les IgM.

La présence concomitante des IgG et des IgM est en faveur d’une infection primaire.

Une cicatrice sérologique ou infection ancienne se traduit par des titres d’IgG de l’ordre de 64.

Un titre d’IgG supérieur à 128 témoigne le plus souvent d’une infection active.

Dans l’interprétation des résultats, il faut prendre en compte les réactions croisées possibles avec les autres espèces de Chlamydia et toutes les données cliniques, biologiques et épidémiologiques.

Un test sérologique unique peut ne pas être concluant et pour établir un diagnostic final, un second prélèvement pratiqué 14 à 20 jours plus tard est fortement conseillé.

Evolution

L’amélioration se fait dans les 24 heures qui suivent l’instauration du traitement. Sans traitement, l’évolution vers le décès se fait dans 20 % des cas, alors qu’avec le traitement la mortalité n’est que de 1 %. La gravité est liée à la durée d’évolution sans traitement adapté, les formes sévères évoluant depuis plus de sept jours, conduisent à une hospitalisation en réanimation.

Traitement

Les tétracyclines sont un traitement toujours efficace. La défervescence et l’atténuation des symptômes surviennent dans les 24 à 48 heures qui suivent l’institution du traitement. Pour éviter les rechutes, il faut le prolonger au moins 7 jours après l’apyrexie. Les macrolides sont également un traitement constamment efficace.

Facteurs de risque

Facteurs d’exposition

Ce sont ceux qui mettent en contact avec les fientes d’oiseaux malades.

II. Formes typhoïdes et états stuporeux

Définition de la maladie

Plus rares que la pneumopathie. L’affection peut débuter brutalement par de grands frissons et une fièvre élevée parfois jusqu’à 40°C mais le début est souvent plus progressif avec montée de la température et malaise général 3 - 4 jours.

Diagnostic

Douleurs abdominales, nausées, vomissements, diarrhée. Constipation et distension abdominale sont parfois une complication tardive.

L’ictère dû à une atteinte hépatique sévère est rare et de sombre pronostic. Une éruption cutanée maculeuse, pâle (taches de Horder) et ressemblant aux taches rosées de la typhoïde a été décrite. Malgré l’hépatomégalie, les tests hépatiques sont généralement normaux.

L’agent est présent dans le sang à la phase aigüe de la maladie et dans les sécrétions bronchiques pendant des semaines, voire des années après la maladie, mais il est souvent difficile de l’isoler. Il est plus facile de suivre l’augmentation du titre des anticorps.

La sérologie consiste en la mise en évidence des anticorps circulants. La technique retenue est une technique par immunofluorescence en phase solide qui permet de différencier les anticorps de la classe IgG et de la classe IgM. Des corps élémentaires purifiés de chlamydia psittaci sont utilisés comme antigènes et fixés sur les puits d’une lame.

La limite de positivité est de 64 pour les IgG et 16 pour les IgM.

La présence concomitante des IgG et des IgM sont en faveur d’une infection primaire.

Une cicatrice sérologique ou infection ancienne se traduit par des titres d’IgG de l’ordre de 64.

Un titre d’IgG supérieur à 128 témoigne le plus souvent d’une infection active.

Dans l’interprétation des résultats il faut prendre en compte les réactions croisées possibles avec les autres espèces de Chlamydia et de toutes les données cliniques, biologiques et épidémiologiques.

Un test sérologique unique peut ne pas être concluant et pour établir un diagnostic final, un second prélèvement pratiqué 14 à 20 jours plus tard est fortement conseillé.

Evolution

Avec le traitement, l’amélioration se fait dans les 24 heures qui suivent. Sans traitement, la mort survient dans 20 % des cas, alors qu’avec le traitement la mortalité n’est que de 1 %. La gravité est liée à la durée d’évolution sans traitement adapté, les formes sévères évoluant depuis plus de sept jours, conduisent à une hospitalisation en réanimation.

Traitement

Les tétracyclines sont un traitement toujours efficace. La défervescence et l’atténuation des symptômes surviennent dans les 24 à 48 heures qui suivent l’institution du traitement. Pour éviter les rechutes, il faut le prolonger au moins 7 jours après l’apyrexie. Les macrolides sont également un traitement constamment efficace.

Facteurs de risque

Facteurs d’exposition

Ce sont ceux qui mettent en contact avec les fientes d’oiseaux malades.

III. Formes neuroméningées

Définition de la maladie

La maladie peut faire évoquer une méningite ou une pathologie neurologique. L’affection peut débuter brutalement par de grands frisons et une fièvre élevée parfois jusqu’à 40 °C, mais le début est souvent plus progressif avec montée de la température et malaise général 3 - 4 jours.

Diagnostic

La céphalée est un signe majeur, habituellement diffuse, c’est d’elle dont se plaint le plus le malade. La contraction et la raideur des muscles du tronc et du cou peuvent évoquer une méningite. Il peut y avoir une léthargie, chute du tonus intellectuel, agitation, insomnie, désorientation. A la fin de la première semaine, dans les formes sévères, on peut voir un delirium ou un état de stupeur pouvant aller jusqu’au coma. Le diagnostic peut être alors difficile à poser. Le liquide céphalo rachidien contient parfois quelques cellules macronuclées. Il est normal le plus souvent.

L’agent est présent dans le sang à la phase aigüe de la maladie et dans les sécrétions bronchiques pendant des semaines, voire des années après la maladie, mais il est souvent difficile de l’isoler. Il est plus facile de suivre l’augmentation du titre des anticorps.

La sérologie consiste en la mise en évidence des anticorps circulants. La technique retenue est une technique par immunofluorescence en phase solide qui permet de différencier les anticorps de la classe IgG et de la classe IgM. Des corps élémentaires purifiés de chlamydia psittaci sont utilisés comme antigènes et fixés sur les puits d’une lame.

La limite de positivité est de 64 pour les IgG et 16 pour les IgM.

La présence concomitante des IgG et des IgM sont en faveur d’une infection primaire.

Une cicatrice sérologique ou infection ancienne se traduit par des titres d’IgG de l’ordre de 64.

Un titre d’IgG supérieur à 128 témoigne le plus souvent d’une infection active.

Dans l’interprétation des résultats il faut prendre en compte les réactions croisées possibles avec les autres espèces de Chlamydia et de toutes les données cliniques, biologiques et épidémiologiques.

Un test sérologique unique peut ne pas être concluant et pour établir un diagnostic final, un second prélèvement pratiqué 14 à 20 jours plus tard est fortement conseillé.

Evolution

L’amélioration se fait dans les 24 heures qui suivent l’instauration du traitement. Sans traitement, la mort survient dans 20 % des cas, alors qu’avec le traitement la mortalité n’est que de 1 %.

Traitement

Les tétracyclines sont un traitement toujours efficace. La défervescence et l’atténuation des symptômes surviennent dans les 24 à 48 heures qui suivent l’institution du traitement. Pour éviter les rechutes, il faut le prolonger au moins 7 jours après l’apyrexie. Les macrolides sont également un traitement constamment efficace.

Facteurs de risque

Facteurs d’exposition

Ce sont ceux qui mettent en contact avec les fientes d’oiseaux malades.